Et si l’IA nous aidait à redevenir humains ?
Autour de moi, entre humains, l’intelligence artificielle (IA) suscite des réactions opposées.
Certains s’en méfient comme d’un monstre froid prêt à nous dévorer.
D’autres y voient une merveilleuse révolution, capable de simplifier notre vie et d’effectuer des analyses complexes à notre place.
Comme tout outil puissant, l’IA polarise.
Mais au fond, est-elle l’arme qui nous détruira ou l’outil qui nous libérera ?
Je choisis de voir l’IA sous un angle que vous n’attendiez peut-être pas : comme une opportunité de revenir à l’Être, avec un grand E.
Le mental : outil ou maître ?
Notre mental est un outil incroyable.
Il résout des problèmes, crée des idées, et nous permet de naviguer dans un monde complexe.
Mais si on n’y prend pas garde, il peut devenir un tyran.
Trop sollicité, mal utilisé, il nous enferme dans un tourbillon d’angoisses, d’anticipations et de pensées inutiles.
Un peu comme nos téléphones, qui de serviteurs pratiques sont devenus des voleurs d’attention.
(Pour les fans de la série Black Mirror, pensez à l’épisode Nosedive où tout le monde est prisonnier d’un système de notation sociale.)
Pour retrouver la sérénité, il faut reprendre la maîtrise de cet outil mental.
Et cela passe par un retour à soi, à ce que l’on Est vraiment.
Et si l’IA était une opportunité ?
Là où beaucoup craignent l’IA, je vois une idée fascinante : et si elle nous permettait de libérer notre mental ?
L’IA peut déjà accomplir des tâches que nous trouvons répétitives ou exigeant des capacités d’analyse complexes.
En déléguant ces activités à une machine, nous pourrions cesser d’être coincés dans un mode de fonctionnement purement mental.
Plutôt que d’être esclaves de notre esprit rationnel, nous pourrions le laisser travailler… ailleurs.
Imaginez : au lieu de tout gérer mentalement, nous pourrions enfin nous reconnecter à nos émotions, à notre corps, à notre intuition.
Nous pourrions simplement être, et laisser l’IA s’occuper des rouages.
L’IA : l’opportunité d’un nouveau rapport à soi
Cela ne signifie pas qu’il faut tout déléguer ou arrêter de penser.
Mais il est crucial de se demander : dans quelle mesure suis-je prisonnier·e de mon mental ?
L’IA, comme tout couteau bien aiguisé, peut être une arme ou un outil, selon l’usage qu’on en fait.
Nous pouvons choisir de l’utiliser pour nous déconnecter encore plus de nous-mêmes, ou au contraire, pour alléger le fardeau mental et retrouver ce qui compte vraiment : notre essence profonde.
Être humain à l’ère de l’IA</strong>
Et si, au lieu de craindre que l’IA nous « déshumanise », nous voyions cela comme une chance de nous ré-humaniser ?
En lui confiant une partie de nos tâches mentales, nous pouvons réapprendre à nous écouter, à ressentir, à vivre pleinement.
A revenir à la sérénité …
L’IA ne sera jamais un être. Mais elle pourrait bien nous aider à redevenir humains.
Et vous, qu’elle est votre position par rapport à l’IA ? Vous êtes libre de nous en faire part en laissant un commentaire plus bas …